Pour commencer cette nouvelle année, L'atelier des 2AA propose un atelier sur LE PRÉNOM, le 25-26 janvier 2025.
Les apports sont référencés à la psychanalyse, à la psychogénéalogie et médiatisés par l’art-thérapie.
Ni élitiste, ni dogmatique, il est ouvert à toute personne désireuse de se connaître mieux et particulièrement à celles qui souhaitent entrer dans un processus de découverte de soi, à travers leur histoire, afin de trouver-créer des ressources efficaces pour conduire leur vie.
Cet atelier d’une durée de 6h est relativement court. Il sera suivi d’autres ateliers pour approfondir la continuité du processus de recherche intérieure.
Initialement, je le proposais au début des formations que je menais de 2016 à 2019 et je le propose régulièrement dans les séances en groupe ou individuelles.
Il peut donc entrer dans le cadre d’un parcours personnel mais également professionnel, avec une 2è journée dédiée à l’apport d’informations qui sous-tendent cet atelier et surtout à la méthodologie « à la carte », pour accompagner les professionnels (santé, psy, éducation spécialisée, animation socio-culturelle) dans l’élaboration de leur propre manière d’aborder cette médiation par le prénom.
L’art-thérapie et en particulier, l’art-thérapie analytique ne se résume pas pour moi à l’apport de consignes ou d’exercices, en vue d’un résultat à atteindre, mais plutôt de penser un processus, un environnement dans lequel chacun va pouvoir trouver son chemin.
Aucune tentative (ou tentation) de normalisation, de rééducation, de faire rentrer quiconque dans des concepts-cases. Toutefois, pour garantir cette liberté d’être, les ateliers sont structurés. Structurés, c’est offrir une ossature sur laquelle s’appuyer, se soutenir sans être tenu de répondre à autre chose que ce qui est sensible en soi.
A la structuration s’ajoute un état d’esprit convivial et respectueux.
C’est-à-dire la capacité de chacun à laisser progressivement de côté sa personnalité de surface pour entrer, progressivement toujours, dans ses profondeurs. Cela ne vient pas dans un claquement de doigt, mais tranquillement, dans le temps, lorsqu’on se sent en confiance.
Mobiliser les ressources créatives d’une personne et de chaque personne dans un groupe n’est pas anodin ni sans impact sur la personne et le groupe. Trop de prudence rend l’atelier sans saveur, mais trop de velléité à ce qu’il se passe quelque chose peut conduire à davantage de confusion ou rester dans la superficialité, où l’on pourra raconter ensuite à l’extérieur, quelque chose d’in-cro-yââble.
Structurer, c’est vous donner les moyens, le terrain psychique et matériel de re-sentir et de penser/panser ce qui est sensible en vous. Pour cela, dire et formuler un cadre, un contour, un terrain de jeu, qui respecte à la fois les individualités de chacun et un certain état d’esprit ouvert à la différence, à entendre ce qui vient de soi/en soi et les résonances de ce qui vient des autres en soi. Dans le groupe, nous sommes tous des partenaires dans cet espace à la fois collectif et individuel.
Et à travers des émotions, pensées qui nous échappent, qui se font jour, il y a aussi l’humour. Parfois, moyen de défense par excellence mais un aliment psychique merveilleux quand on peut le partager. Partager un atelier d’art-thérapie analytique, c’est aussi être à la fois très concentré.e, très centrée sur soi et RIRE de bon cœur ensemble, un excellent moyen pour s’oxygéner le corps et de libérer les tensions, qui dit, qu’il n’y a pas de problème absolu, mais des transformations à acter, des perspectives nouvelles à créer.
Béatrice Mora
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